02/10/2023
Les injonctions contradictoires de notre modernité sont légion. Celle qui consiste à articuler réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et déploiement du numérique en est l’une des plus saillantes. Selon Sterenn Leconte, une voie existerait afin de combiner éco-responsabilité et progrès.
Comment réduire notre impact environnemental dans un monde où l’obésité numérique ne cesse de se déployer ? Telle est la question que pose Sterenn Leconte dans un article récent paru sur la plateforme Uskek&Rica. L’autrice, directrice Conseil chez Smile, propose un raisonnement logique dont l’ambition est de tracer une voie entre éco-responsabilité et performance numérique.
Au commencement est donc cette mise en tension entre, d’une part, la nécessaire réduction de l’impact environnemental numérique et, d’autre part, l’ère du Web 3. Dans le contexte spécifique qui est le nôtre actuellement, l’enjeu consiste à atténuer les émissions de gaz à effet de serre dès la phase de la conception ou d’un produit (une plateforme par exemple). Cette approche relève de l’éco-conception, et est souvent apparentée à une réduction drastique des images ou des vidéos disponibles sur un site Web.
C’est ici que Sterenn Leconte nous suggère une approche innovante, reposant sur un allègement directement relié à la performance. Selon elle, les concepteurs Web (et par voie de conséquence les concepteurs pédagogiques) seraient en mesure de « désencombrer » (« decluttering ») les produits pour pouvoir se concentrer sur l’essentiel est gagner en efficacité. Sans dégrader le service ou le produit, cette solution serait une option à creuser, surtout dans une perspective d’évolution vers l’éco-innovation.
Pour en savoir plus, nous vous renvoyons à cet article, dont tout le mérite est de bousculer certaines de nos idées reçues…