06/03/2024
Ce 16 mars a lieu la journée mondiale du nettoyage du numérique par l’action (Digital Cleanup Day). L’occasion d’évoquer les démarches d’amélioration destinées à réduire l’empreinte environnementale.
Comment inscrire la pédagogie multimodale dans un cadre de sobriété énergétique ? Le défi qui est actuellement relevé par la communauté des formateurs relève d’un processus, pour ne pas dire d’un engagement.
Dans un article paru à l’automne dernier, Olivier Vergeynst, directeur de l’Institut Belge du Numérique Responsable, rappelait combien les enjeux qui accompagnent la transformation numérique étaient encore trop mal traités par les acteurs économiques. Le spécialiste demeurait résolument optimiste. « L’adjectif ‘responsable’ relève d’une démarche d’amélioration continue : compétitivité et réduction de l’empreinte environnementale peuvent aller de pair », avançait-il.
Il est ainsi possible, pour des acteurs tels que les organismes de formation par exemple, d’avancer dans les processus et les éco-gestes. C’est notamment ce que s’attache à démontrer l’ouvrage Le B.A-B.A du Numérique Responsable, récemment paru au éditions Eyrolles. Son propos : inviter les entreprises à adapter leurs pratiques numériques aux défis actuels, en plaçant au premier plan les questions de la transition écologique et de l’égalité sociale. En 52 fiches (soit une par semaine), l’ouvrage invite à devenir une organisation plus inclusive, éthique et durable, en acquérant un ensemble de connaissances (sur l’effet rebond, le rôle minoré des femmes, l’action des outils numériques responsables, les labels RSE & numérique responsable, etc.).
En France comme à l’échelle européenne, les grandes entreprises sont les plus avancées dans cette recherche. Les plus modestes sont encore en chemin, ainsi que nous l’avions vu dans notre dernier dossier consacré au défi du numérique responsable. Toutes sont toutefois placées devant ce défi de taille, dans un contexte où les règlementations deviennent de plus en plus précises sur l’éco-responsabilité.
Pour en savoir plus :
- Sur la notion d’éco-pédagogie à l’échelle mondialisée ;
- Sur l’avenir des formateurs, en lien avec la transition ;
- Sur la réalisation de plateformes numériques pédagogiques éco-responsables soutenues par l’Ademe (My Training Box).
(Image : Freepik)