17/01/2024
Dans le sillage de la loi dite « REEN » de 2021, un référentiel général de l’écoconception des services numériques est actuellement en préparation. Initiée par l’Etat, la démarche vise à établir un socle de bonnes pratiques permettant de réduire l’empreinte environnementale numérique.
Existe-t-il des bonnes pratiques permettant de réduire l’empreinte environnementale des services numériques ? Un référentiel est actuellement en préparation sur cette question, dans le prolongement de la loi de novembre 2021 relative à la réduction de l’empreinte environnementale du numérique (loi dite « REEN »). Confié à l’Arcep (autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) ainsi qu’à l’Arcom (régulation de la communication audiovisuelle et numérique), en collaboration avec l’Ademe, ce travail devrait être rendu public dans les prochaines semaines.
Ce projet de référentiel général de l’écoconception des services numériques poursuit 4 objectifs prioritaires : allonger la durée de vie des terminaux, promouvoir la sobriété environnementale, diminuer les ressources informatiques mobilisées et accroître le niveau de transparence sur l’empreinte environnementale des services numériques.
Le référentiel devrait permettre le calcul d’un score d’avancement pour suivre les performances environnementales d’un service numérique. Il invite notamment les acteurs qui souhaiteraient le mobiliser (éditeurs de solutions pédagogiques numériques, organismes de formation par exemple…) à publier une déclaration d’éco-conception afin d’assurer un niveau d’information suffisant envers les utilisateurs sur les efforts déployés en termes de réduction d’impacts.
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(Image de Freepik)