10/12/2021
Faut-il enregistrer systématiquement les classes virtuelles et les utiliser en tant qu’« élément probant » (au sens où l’entend la loi) dans le cadre de formations ? La question semble actuellement de plus en plus posée par certains… non sans susciter quelques réactions.
Le débat est actuellement en train de se cristalliser autour de l’enregistrement systématique des classes virtuelles en tant qu’ « élément probant » de formation – entendu au sens de la loi. Selon certains acteurs, il serait en effet opportun de transformer ces enregistrements de classes virtuelles en ressources pédagogiques.
Dans un post récemment publié sur Linkedin, le formateur Jean Vanderspelden alerte : « de mon point de vue (membre FFFOD / Forum des acteurs de la formation digitale), il serait plus que déraisonnable (pour le respect du droit à l’image et pour s’inscrire dans une logique de développement durable dans notre haute consommation du numérique) d’enregistrer l’intégralité de toutes les classes virtuelles comme ‘élément probant’ ».
Pour sa part, Samuëlle Dilé estime que ce débat mérite d’être traité à l’aune de l’approche pédagogique. « Pour moi, il s’agit d’un leurre dans la mesure où visualiser un événement sur écran est très différent que de le vivre en direct, en tant qu’acteur ou même de simple spectateur ». En cause, la notion de processus pédagogique. « Pour qu’un événement devienne formatif, il faut une participation de la personne qui est formée. On n’active pas son processus d’apprentissage avec une simple ressource vidéo, à moins que celle-ci ne soit intégrée dans une ingénierie pédagogique dédiée. Nous l’avons constaté pendant le Covid : les vidéos ne sont pas autoportantes au plan formatif, elles ne sont que des ressources. Sans compter que je ne pense pas que cela soit conforme à notre cadre légal. »
Le débat est lancé… Et vous, qu’en pensez-vous ?
Accès au post de Jean Vanderspelden :
https://www.linkedin.com/posts/activity-6870028580554846211-3Egv