Numérique et développement durable


16/09/2020
Chapô

Les usages numériques font partie intégrante de notre quotidien. En 10 ans, les smartphones et tablettes numériques ont envahi nos bureaux, nos salons, chambres, sacs et poches.

Parallèlement, depuis quelques années, les médias nous font prendre conscience de l’importance de l'environnement dans le développement de nos activités, quelles qu’elles soient, et notamment celles liées au numérique.

Développement durable
Paragraphes

Prendre conscience !

Cette sensibilisation vient percuter de plein fouet nos croyances et réinterroge nécessairement nos pratiques sur le digital learning. Nous qui avons créé des modèles de formation en ligne pour éviter les déplacements, être plus proches de la capacité d'apprentissage de l'apprenant, devons aussi considérer les menaces que représente l'industrie du numérique.
Loin de nous l'idée de jeter l'opprobre sur 20 ans d'essais, de développements, de réalisations, de transformations... surtout maintenant que les apprentissages multimodaux deviennent la norme de l’apprentissage et prennent la voie de l'individualisation, de la flexibilité et du ludique.

Aujourd’hui nombre de collectifs, d'associations, chercheurs, nous donnent une lecture éclairée et simple de l'impact du numérique sur la production des Gaz à Effets de Serre. Nous vous proposons de partager cette lecture et d’imaginer le futur de la multimodalité à l’aune de ce que l’on nomme la "sobriété numérique". Faisons en sorte que nos formations continuent à être ludiques, utilisent des outils d'aujourd'hui, mais en cherchant la meilleure adéquation entre leur efficacité, leur attractivité et les technologies déployées.

Quelques repères !

D’après un article dans « Le Monde.fr» du 17 juin 2019 :

"À l’échelle mondiale, les technologies du numérique sont responsables d’environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), soit plus que celles engendrées par l’aviation civile !
Le secteur du numérique a aussi un taux de croissance particulièrement important (+8 % par an), et est responsable d’environ 10 % de la consommation électrique mondiale, tout cela sans compter les objets connectés et les systèmes embarqués que l’on retrouve par exemple dans l’électroménager ou les moyens de transport.

L’urgence climatique tend à focaliser notre attention sur les émissions de GES. Toutefois, l’extraction et le raffinage des métaux puis la production des composants nécessaires à la réalisation des équipements électroniques ainsi que leur recyclage, lorsqu’il n’est pas fait dans les règles de l’art, sont aussi des sources considérables de pollution : métaux lourds (cuivre, nickel, zinc, étain, plomb, arsenic, gallium, germanium, indium, mercure, sélénium, thallium), phtalates (plastifiants), solvants, composés chimiques perfluorés, dioxine, furane et autres métaux ou composés chimiques sont déversés directement dans le sol, les eaux ou polluent l’air."

 

Pour se donner quelques repères (extrait d'un rapport de l'ADEME, "La face cachée du numérique")

En savoir plus :
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf

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Stève FREDERICK

18/09/2020

il existe aussi un rapport parlemantaire (Sénat) de Juin 2020

http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202006/reduire_lempreinte_environnementale_du_numerique_un_etat_des_lieux_inedit_et_une_feuille_de_route_pour_la_france.html